Les acouphènes de nostalgie

L’autre jour, j’écoutais la chanson « Acouphènes » de Grand Corps Malade (au grand désespoir de mes enfants qui me font bien comprendre que ce n’est pas trop leur truc😉).

Si tu ne connais pas : il explique à son médecin entendre des bruits qui s’avèrent, en fait, être des acouphènes de nostalgie : des sons de son enfance et de son adolescence.

Comme tu le sais peut-être, les souvenirs ont, pour moi, une grande importance dans lesquels j’aime m’immerger.

Et à l’écoute de cette chanson qui m’a touchée et remplie d’émotions, j’ai eu, moi aussi, l’envie de replonger en enfance et de décrire mes acouphènes de nostalgie.

Et j’ai adoré ce moment ! 

Du coup, je te propose, à toi aussi, de te prêter au jeu, entourée d’un thé (un chocolat chaud ou un verre de vin^^, c’est toi le chef ) et de faire revivre, l’espace de quelques instants, tous ces doux moments…

Tu peux commencer toutes tes phrases par « j’entends… » si tu souhaites rester dans la trame de Grand Corps Malade, mais après tout, tu fais comme tu veux !

Et si tu as la flemme d’écrire, installe-toi confortablement, ferme les yeux et laisse ton esprit se souvenir…

Pour t’inspirer, je te partage mon texte et je serais très touchée de lire le tien (ou un bout si tu veux garder ton jardin secret 😉 ).

J’entends son coeur qui bat

J’entends qu’elle se réjouit qu’on soit 3

J’entends la voix de ma Grand-Mère qui chante l’Ave Maria

J’entends le jouet extraordinaire de Claude François

J’entends la balançoire qui craque sous nos spectacles de gym

J’entends la voix de mon petit frère m’appeler Ninine

J’entends mon cœur qui pleure quand ma sœur est punie

J’entends les rires des tontons lors des réunions de famille

J’entends les bonbons lancés par la main de Saint-Nicolas

J’entends que tout faire rentrer dans le coffre, énerve mon papa

J’entends Middelkerke, Cavalaire et Savigné

J’entends le sifflement des gendarmes à Saint-Tropez

J’entends les sauts au-dessus de l’élastique

J’entends Quick et Flucke, l’heure d’aller au lit à la fin du générique

J’entends les histoires d’un mec du lundi soir

J’entends les chants des supporters du Standard

J’entends Patrick qui veut se casser la voix

J’entends Dylan qui aime Brenda

J’entends qu’on est 6 et qu’on se donne rendez-vous dans 10 ans

J’entends qu’on a encore bien le temps

J’entends la musique du marchand de glaces

J’entends le vent qui nous amène les fanfares des bandas

J’entends qu’il a fait de la moto

J’entends nos pas de danse sur les planches du chapiteau

J’entends nos révisions au bord de la baignoire

J’entends nos discussions tard le soir

J’entends les cartes battues pour une belotte

J’entends les échanges de Chang à Roland Garros

J’entends mon cœur battre plus vite avec lui

J’entends qu’on est fous d’après Benny B

J’entends l’insouciance, la légèreté et les rires

J’entends ma mamy qui met son gâteau à cuire…

Et pour terminer (car je pourrais continuer pendant des heures 😊), voici la fin de la chanson de Grand Corps Malade qui a su trouver, comme toujours, les bons mots :

Belle plongée en toi !

Caroline 

Panier